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L’indésirable sanglier
Vous pratiquez des activités de plein air ? Vous aimez la nature québécoise, sa végétation, les espèces animales qu’on y trouve ? Soyez vigilants, un ennemi vorace se pointe le nez !
Pour consulter la fiche de l'espèce sur le site du MFFP: fiche du MFFP concernant le sanglier.
Qui est-il ?
Corps massif, pattes courtes, pelage épais, couleur sombre, nez long, étroit et résistant, oreilles velues dressées, canines inférieures (défenses) proéminentes qui croissent avec l’âge, le sanglier est un animal dont l’apparence annonce les capacités destructrices. Si on ajoute à ce profil une grande intelligence, on comprend pourquoi les autorités gouvernementales ont levé une alerte à son sujet et demandent l’aide des citoyens pour localiser les sangliers ou groupes de sangliers qui se promènent actuellement en liberté dans la province du Québec.
LES PRINCIPAUX PROBLÈMES QUE CE MAMMIFÈRE ENGENDRE EN MILIEU SAUVAGE:
Comment reconnaître ses empreintes et la présence de sangliers !
Images fournies par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Exemples de dommages visibles dans les champs:
Exemple d'une souille:
Exemple de frottage sur un arbre:
Un appétit destructeur !
Le sanglier est un animal fouisseur omnivore qui mange une multitude d’aliments : tubercules, rhizomes, bulbes, petits fruits, glands, céréales, vers, mollusques, insectes, petits mammifères, amphibiens, oiseaux, reptiles et charogne. Il peut même s’attaquer aux faons de cerfs de Virginie, aux animaux domestiques et aux animaux d’élevage. C’est pour satisfaire son appétit vorace qu’il retourne la terre, qu’il la laboure, littéralement, malmenant ainsi les écosystèmes et son environnement. Il aime aussi se vautrer dans la boue pour chasser ses parasites et se rafraîchir en été.
Les principaux facteurs de propagation !
Présentement, les principaux facteurs qui contribuent à la propagation des sangliers demeurent la libération illégale des individus pour la chasse et les animaux qui s’échappent des installations de garde en captivité. Présentement, au Québec, peu de sangliers vagabondent. Probablement quelques dizaines. Par contre, des opérations menées par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ont récemment permis la capture de deux femelles avec des petits, ainsi qu’une qui était gestante ; preuves que ces animaux peuvent se reproduire à l'état sauvage et pourraient s'implanter définitivement sur le territoire du Québec.
Le Québec une terre d’accueil ?
Le sanglier n’est pas indigène de l’Amérique du nord. Il a d’abord été importé d’Eurasie comme animal d’élevage mais aussi comme gibier de chasse, aux États-Unis, dans les années 1800. Il a plus récemment été introduit au Québec, pour diversifier la production animale et pour la chasse en enclos.
Les sangliers s’adaptent facilement à différents types d’habitats et pourraient survivre sur une grande partie du territoire québécois. Dans le sud du Québec, la présence d’une mosaïque de forêts, de milieux humides et de cultures agricoles lui convient parfaitement et facilite son implantation en milieu naturel. De plus, les champs cultivés fournissent un apport de nourriture pouvant contribuer à en augmenter les densités.
FAITS MARQUANTS LIÉS AU SANGLIER :
Objectif : éradication de l’intrus !
La mise en place d’opérations d’éradication est primordiale afin d’éviter l’implantation de sangliers en milieu naturel au Québec. Selon l’expérience vécue par des États des États-Unis ainsi que par des provinces canadiennes, la chasse n’est pas adéquate pour se débarrasser des sangliers. Au contraire, elle accélère leur propagation et nuit aux opérations d’éradication en cours. Il faut plutôt procéder à des opérations de captures de groupes entiers, puis les éliminer. Le rôle des citoyens ? Rapporter toutes présences de sangliers en milieu naturel.
Les raisons de NE PAS OUVRIR LA CHASSE?
Le sanglier est un animal qui aime être en groupe. Les expériences vécues antérieurement dans d'autres pays prouvent que la chasse augmente le phénomène de dispersion des individus d'un groupe. La chasse ouverte permet de prélever un ou deux individus d'un groupe, toutefois les autres membres du groupe s'enfuient et deviennent alors introuvables. Les fugitifs ne reviennent jamais et continuent leurs ravages et leur reproduction. Ainsi, l'étalement des membres d'un groupe augmente drastiquement le nombre de sangliers en liberté et multiplie le rythme de la croissance de la population. La stratégie d’éradication du Ministère mise donc sur la saisie complète du groupe de sangliers. De cette façon, nous pouvons nous assurer que l'impact négatif de chacun des individus du groupe est éliminé.
Éléments supplémentaires qui nous aideront davantage dans nos actions
Il serait d'une grande aide que vous ayez en votre possession des images prouvant la présence de sangliers lorsque vous entrerez en contact avec le MFFP. Les personnes au Ministère pourront ainsi mieux répondre à votre appel et être mieux outiller pour solutionner la problématique.
- La date, l’heure et la fréquence des observations
- Le lieu, le plus exactement possible
- Le nombre d’animaux
- La présence de dégâts ou de signes (souille, frottage à un arbre, etc.)
Voici un article complémentaire de radio canada concernant un exemple en Saskatchewan:https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fici.radio-canada.ca%2Fnouvelle%2F1101028%2Fchasseur-chercheur-deux-points-de-vue-essor-invasion-sangliers-sauvages-chasse-saskatchewan&h=ATNIs96x4ROeFThGBgzJQZyOWkZViA0g-G4163rSa6IBW7hxsF9pGDJ2FlnKG_PwcyZRNKxuKN8GjtnjHKpcAR6UA9gj5kaF-iiVwwWE-vbX7KzqSPY
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